Méthodes de démarrage d'un moteur asynchrone

La manière la plus simple de démarrer un moteur à induction à cage est de le connecter directement au secteur. L'équipement de démarrage requis est uniquement le démarreur direct. Dans cette méthode privilégiée, il convient de prêter attention aux règles et aux limitations des administrations électriques en raison du courant de démarrage élevé.

Les méthodes de démarrage sont divisées en deux.
 

1. Méthode de démarrage indirect des moteurs à induction 

Si le courant de démarrage du moteur est supérieur à la valeur limite de la ligne, le démarrage étoile-triangle peut être utilisé. Dans le cas d'un raccordement en triangle, un moteur bobiné en fonction de la tension phase-phase du réseau (par exemple 380V, 400V) est démarré en étoile. Dans cette méthode, le courant et le couple de démarrage diminuent à environ 1/3 de la valeur de démarrage direct. Afin de limiter les impulsions de courant et de couple pendant la transition étoile-triangle, la transition doit être effectuée lorsque le moteur est aussi proche que possible de sa vitesse nominale (93...95%). Il est toutefois possible de réduire un peu plus le courant de démarrage élevé des gros moteurs avec un raccordement étoile-triangle (Y / ∆ / ∆) étagé.

2 Méthode de démarrage progressif pour les moteurs à induction 

Le démarrage progressif est utilisé lorsque le courant de démarrage n'est pas important. Dans ce cas, un démarreur progressif peut être utilisé. Le temps de démarrage peut être ajusté pour un démarrage progressif et le fonctionnement du moteur peut être surveillé en permanence et ajusté en fonction de la tension requise, ce qui minimise les pertes. Lorsqu'un démarreur progressif est utilisé, la caractéristique de couple du moteur doit correspondre aux spécifications de la machine de travail.

Protection électrique des moteurs à induction 

Dans les moteurs à induction, la température des enroulements ne doit pas dépasser les valeurs prescrites. Par conséquent, la protection thermique des enroulements doit être choisie pour être la plus adaptée aux circonstances de fonctionnement. En général, les moteurs sont protégés par des disjoncteurs bimétalliques ou des relais de surcharge qui assurent une protection retardée contre les surintensités. Mais cette protection est particulièrement efficace pendant le processus de décollage. En outre, les moteurs sont protégés contre les hausses de température excessives qui peuvent se produire pour une raison quelconque, à l'aide de thermostats, qui sont des interrupteurs bimétalliques, et de thermistances, qui sont des capteurs de température à semi-conducteurs, placés dans leurs enroulements. La protection par thermistance est plus sûre que les autres systèmes de protection des moteurs, car elle contrôle la température du bobinage, qui est le point le plus critique, indépendamment des facteurs externes et du mode de fonctionnement. Les fusibles, en règle générale, ne protègent pas le moteur, mais seulement le système.

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